RSE : Workelo participe au Climate Act et réalise son premier bilan carbone !
Dans le cadre de sa politique RSE, Workelo est fier de s’être engagé pour le climat en participant au Climate Act. Ce premier bilan carbone a été riche d’enseignements et permettra à l’équipe de mettre en place des actions pour voir ce bilan diminuer progressivement.
En 2021, 106 entreprises, dont Workelo, signaient le Climate Act et s'engageaient concrètement dans la lutte contre le changement climatique. Nous sommes maintenant plus de 300 ! Demain, nous voulons être 3 000 entreprises engagées. Le Climate Act est ouvert à toutes les entreprises françaises qui s'engagent à mesurer leur empreinte carbone, à en partager les résultats et à agir pour réduire leurs émissions.
Sandra Vilder, Développeuse et responsable du projet en interne nous raconte la démarche mise en place par Workelo.
1. Pourquoi le Climate Act ? Un sujet qui nous tenait à cœur en interne
Rappelons les objectifs de l’Accord de Paris :
- Contenir d'ici 2100 la température en-dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels
- Limiter la hausse des températures à 1.5°C
Le mode de vie et la consommation d'un Français représente environ 11tCO2eq par année soit 6 Millions de km de voyage en TGV ou 50 000 km de voyage en voiture. Notre bilan révèle une consommation de 33.4tCO2eq pour l’année 2021. Pour vous aider à imaginer ce que ça représente, 1.000 kg ou 1 tonne de dioxyde de carbone équivaut à :
- un volume de 534 m3 à 15ºC
- une piscine carrée de 8,12m de côté
- un volume plus important qu’un bus à 2 étages
Ce fut avec un grand plaisir qu’il m’a été annoncé que Workelo participait à la démarche entreprise par Shine : le Climate Act et je me suis tout de suite portée volontaire aux côtés de mon collègue Aubry. Il s’agissait de pousser les entreprises tech à réaliser leur bilan carbone, pour la plupart pour la première fois. Selon moi, il y a deux grands objectifs : mesurer et sensibiliser.
2. Quelle a été notre démarche d’évaluation de notre bilan carbone ?
Le premier objectif est en soi une grande difficulté : comment mesurer l’impact carbone de l’utilisation de différents services web ? On digitalise beaucoup, partout, mais quelles sont les répercussions à venir sur la planète ? Pas besoin d’attendre que les pingouins cuisent dans l’océan ou que la pluie parisienne ait le goût du charbon pour commencer à agir !
Le problème, c’est qu’il est extrêmement difficile de se procurer notre indice d'équivalent carbone pour chaque service qu’on utilise : que ce soit dans l’équipe tech, le stockage des données, de l’application, les tests automatisés, les outils de communication internes et externes ou encore les outils de gestion de projets, et j’en passe. Chez Workelo, on n’utilise plus de post-its pour développer notre application, ce sont évidemment des applications web, et celles-ci utilisent également des serveurs pour nous fournir cette flexibilité au quotidien. Ces serveurs consomment de l'électricité bien sûr, mais c’est surtout les composants rares, les constituants qui coûtent cher à la planète. Et actuellement, aucun de nos fournisseurs ne sait nous dire quel est, selon notre utilisation, le nombre de tonnes d’équivalent carbone que nous avons consommé.
Mon collègue et moi sommes donc partis sur des estimations pour notre premier bilan carbone, avec l’aide de notre prestataire Aktio. Nous avions bien sûr également des données réelles et précises, grâce à nos fournisseurs qui sont transparents là-dessus. Et nous espérons que nos prochains bilans pourront être plus exacts, car nous avons désormais à cœur de sélectionner des services qui sauront nous donner cette information. Il s’agit d’une impulsion, car plus nous serons nombreux à réaliser nos bilans carbone, plus nous aurons d’informations à partager. En espérant servir d’exemple, nous pouvons dès cette année fournir à nos clients une donnée sur leur part d’équivalent carbone consommé en utilisant notre plateforme.
3. Quels sont les résultats de ce bilan carbone ?
Le deuxième objectif est de sensibiliser, et sur ce sujet, il y a tellement à faire ! Nous avons réalisé un plan d’action qui vise à sensibiliser nos collègues, en premier lieu, sur les différentes actions du quotidien qui peuvent avoir un impact. Nous espérons également à terme avoir une influence positive parmi notre écosystème d’entreprise tech et parmi nos clients, en les incitant à s’unir à cette démarche globale.
Ça a été un grand apprentissage pour mon collègue et moi de nous occuper de ce sujet en interne. Nous étions déjà sensibles à la cause, mais nous avons malgré tout énormément appris. D’abord, nous avons été effarés par la difficulté pour réaliser ce bilan. Ce n’était pas une mince affaire, même pour une entreprise de notre taille. Nous avons taquiné les coefficients, arpenté les articles creux d’informations, douté de nos estimations, comparé nos multiplicateurs… Savez-vous ce qu’est le 2 tCO2eq? C’est deux tonnes d’équivalent CO2 (c’est mieux avec de vrais mots). Afin d’être capables de donner des ordres de grandeur qui ont du sens, on ramène toutes nos émissions de gaz à effet de serre à un équivalent en CO2 (qui est calculé par des gens bien plus intelligents que nous).
4. Quelles sont les prochaines étapes ?
Ensuite, pour dépasser le bilan, nous avons réfléchi à des actions à mettre en place pour sensibiliser d’une part, et d'autre part, bien sûr, pour diminuer notre impact environnemental. Là, nous avons dépassé l'action de réduire notre bilan carbone, nous avons essayé de voir plus loin. Par exemple, nous avons mis à disposition des boîtes déjeuners accessibles à tou(te)s nos collaborateurs(trices), afin d’éviter de consommer un emballage jeté 30 minutes plus tard. On n’économise pas beaucoup d’équivalent carbone en faisant cela, par contre on diminue beaucoup nos déchets et ça a un impact direct sur l’environnement. Le nombre d’initiatives peut se multiplier : sobriété numérique au bureau, chez soi, allongement de la durée de vie du parc informatique, etc.
La production de hardware coûte cher au niveau de l’environnement à cause des matériaux utilisés, mais aussi à cause du transport des matériaux, de leur fabrication en plusieurs temps à plusieurs endroits, donc avec encore plusieurs transports, avant d’être emballé dans du plastique puis dans un carton pour être livré chez vous, en moins de temps qu’il faut que pour se faire une salade printanière.
Désormais, chez moi, le soir, je prends le réflexe d’éteindre les multiprises sur lesquelles sont branchés tous les chargeurs, pas tant pour éviter de consommer de l'électricité que pour allonger la durée de vie de ces chargeurs.
Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup apprécié cette aventure au pays des mesures carbone, dans tous les sens du terme. J’attends avec impatience les actions que nous avons prévues, notamment pour le long terme, ainsi que de pouvoir mesurer l'impact de nos efforts.
Pour rejoindre le mouvement, c'est ici : www.climateact.fr