Les 10 étapes RH clés pour que la mobilité interne du collaborateur soit réussie
41% des salariés restent plus longtemps dans leur entreprise grâce à la mobilité interne. À condition qu'elle se passe bien. Qu’elle soit hiérarchique, transversale ou géographique, la mobilité permet à l’employeur de garantir l’employabilité du talent et de maintenir son engagement dans la durée. L’entreprise y voit un moyen de mieux lutter contre la pénurie de talents et d’optimiser ses ressources en fonction de ses besoins autant stratégiques qu’opérationnels.
Pour que la mobilité interne soit un succès, il est nécessaire de prévoir un parcours d'accompagnement du collaborateur tout au long du processus, depuis le départ de son équipe actuelle jusqu'à l'intégration dans la nouvelle équipe.
Voici donc les 10 étapes clés pour une mobilité interne réussie !
1. Évaluer la compatibilité du talent avec le nouveau poste
L’entretien de mobilité permet de formaliser les souhaits du collaborateur et de s’assurer de son alignement avec la culture et les objectifs de l’entreprise. Il est également possible de valider les prérequis pour le poste à travers des tests/quizz de connaissances (découverte cadencée des éléments à connaître pour réussir dans le poste). Pour découvrir quels soft skills sont cruciaux selon chaque profession, consultez gratuitement le référentiel de compétences Yuzu. Ce référentiel détaille les compétences comportementales indispensables pour plus de 11 000 métiers, en les classant selon leur pertinence.
2. Communiquer sur le départ du collaborateur auprès de son équipe
Une fois la mobilité interne décidée, il convient de communiquer la date de départ, la raison du départ et d'annoncer l'éventuelle arrivée d'un remplaçant.
3. Mettre en œuvre les démarches administratives qui s’imposent
Quitter un poste a des implications en termes de paie, de cybersécurité… Les parties prenantes impliquées doivent donc être prévues des tâches qu'elles doivent réaliser dans le cadre du départ du salarié.
4. Soigner la passation pour assurer une bonne transition
Il s’agit de garantir la transmission des savoirs via le livret de passation et d’améliorer l’expérience collaborateur pour consigner les connaissances et préserver la transmission des savoirs.
5. Échanger un feedback constructif en fin de poste
Une écoute bienveillante et un rapport d’étonnement permettront de collecter des retours francs pour atteindre le meilleur niveau de gestion de vie d’un talent dans l’entreprise. L’exit interview est un moment fort qui permet à l'entreprise de recevoir du feedback pour améliorer ses politiques RH et managériales. C'est aussi une opportunité pour le collaborateur de savoir comment s'améliorer.
6. Notifier l’arrivée du candidat à sa nouvelle équipe en amont de sa mobilité
7. Bien accueillir le collaborateur dans sa nouvelle équipe
La mobilité interne implique une nouvelle phase d'onboarding ou ré-onboarding. Si le collaborateur connaît déjà l'entreprise, il lui reste à découvrir les spécificités de son nouveau département et son nouveau poste.
8. Clarifier le rôle et les objectifs du nouveau poste
Organisez des évènements de convivialité (afterworks, random coffee, activités sportives ou ludiques, quizz…), networking et rencontre avec la nouvelle équipe. Attribuer un buddy ou parrain au nouveau lui permettra de l'aider à s'intégrer dans l'équipe.
10. Suivre l'évolution du talent pour s'assurer de la réussite de la mobilité interne
Managers et RH doivent s'entretenir fréquemment avec le talent en mobilité pour s'assurer que tout se passe bien : intégration, montée en compétences... En cas d'alerte, une action pourra être prise rapidement pour redresser la barre.
Un outil comme Workelo permet de coordonner toutes les étapes de ce parcours en toute simplicité.