[Infographie] Les 10 chiffres à connaitre sur l’offboarding
L’offboarding, une étape souvent négligée du parcours collaborateur
70 % des entreprises n’ont pas pensé leurs processus liés aux départs des collaborateurs, faute de temps ou de budget. Ce chiffre témoigne d’un manque d’attention pour cette phase pourtant importante du parcours collaborateur. Or, un bon offboarding est un atout pour la marque employeur de l’entreprise. Comment garantir la qualité de l’offboarding et éviter d’oublier des étapes importantes ? Comment rendre cette phase moins chronophage ?
Le manque d’investissement des entreprises dans la phase d’offboarding peut s’expliquer par la méconnaissance des opportunités qu’elle représente. En effet, un départ est une occasion de laisser un collègue s’exprimer librement pour faire remonter des informations qui avaient peut-être échappé au manager ou à la direction. Ce feedback permet aux RH d’identifier des points d’amélioration pour mettre toutes les chances de son côté afin de retenir et attirer les talents. En effet, 85% des collaborateurs se disent prêts à parler positivement de leur société autour d’eux si leur départ se passe bien. Vos collaborateurs sortants peuvent donc être des ambassadeurs de votre entreprise et votre marque employeur.
45% des démissions ont lieu la première année. Ce chiffre exprime la déception d’un nombre considérable de collaborateur à leur arrivée. Nombreuses peuvent en être les raisons, il n’en résulte pas moins qu’ils ne vivent pas toujours bien leurs phases d’offboarding. Dans le cadre d’une démission de ce type, il est indispensable de comprendre la raison de leur démission, de prendre des mesures correctives et d'apporter de l'aide dans la mesure du possible afin que cette situation ne se reproduise pas.
Un offboarding mal géré peut être risqué pour l'entreprise qui s’expose à un bouche-à-oreille négatif, mais aussi à un potentiel “employer bashing” sur les réseaux sociaux. La marque employeur est à nouveau en jeu. C'est pourquoi le processus d’accompagnement des départs doit être structuré et doit intégrer les meilleures pratiques :
- Accompagner la passation
- Organiser un entretien de sortie pour recueillir et donner du feedback
- Bien gérer l’administratif du départ : solde de tout compte, solde de congés…
- Récupérer le matériel du collaborateur : voiture de fonction, téléphone professionnel…
- Guider le collaborateur sortant en répondant à toutes ses questions pratiques dans une FAQ
De fait, 70% des départs gérés de manière sereine et constructive, sont bénéfiques tant pour l’employeur, les équipes que pour les collaborateurs sur le départ.
Les challenges d’un bon offboarding : n'oubliez aucune étape
Entre des actions simples comme désactiver un badge ou plus complexe comme la passation des tâches ou s’assurer de la désactivation de chaque accès du collaborateur, nombreuses sont les étapes à réaliser lors de l’offboarding. Ainsi, en moyenne, les grands groupes internationaux dépensent 25 000€ par an dans le vent si les accès aux logiciels ne sont pas supprimés au moment du départ. Il faut également 1 heure en moyenne à l’IT pour désactiver tous les comptes et accès d’un collaborateur. Aussi, les formalités et documents juridiques, bien que fastidieux, font partie intégrante du processus de départ des employés. Le calcul du solde de tout compte, du solde de congés payés, des primes et la signature par l'employé de tous les accords de non-divulgation et autres documents : tous ces processus doivent être mis en œuvre de manière irréprochable. Gérer manuelle ces processus est chronophage pour les RH et les managers. Or, l'automatisation des processus leur permet de gagner du temps et d’offrir une expérience d’offboarding de meilleure qualité à ceux qui partent.
S’équiper d’un outil d’accompagnement du processus comme Workelo est indispensable pour maîtriser le processus de A à Z. Aujourd’hui, 30% des entreprises déclarent avoir formalisé un processus d’offboarding. Ce nombre est loin d’être suffisant, mais il montre une réelle volonté d’amélioration sur ce sujet puisqu’il n’était que de 15% en 2013.
Le taux de turnover en France et son impact sur les entreprises
Le turnover désigne la rotation du personnel dans une entreprise. Il s’agit du rapport entre le départ et l’entrée du personnel dans une entreprise, c’est-à-dire le roulement des effectifs d’une entreprise. D’après un rapport de l’INSEE publié en 2021, le taux de turnover moyen en France s’estime à environ 15% par an et le taux de démission mensuel à 2,5%.
Les facteurs à prendre en compte sont :
- Le secteur d’activité : certaines activités ont par défaut un turnover plus important que d’autres, c’est le cas par exemple des activités saisonnières, de tourisme, d’événementielle ou de restauration.
- Les départs prévus : les départs à la retraite et les évolutions internes (mobilité interne) peuvent jouer sur le turnover, ils n’ont cependant pas d'impact négatif sur le taux de turnover et sont même au contraire des indicateurs plutôt positifs.
- La croissance de votre entreprise : en période de forte croissance, il peut y avoir un recrutement massif et cela peut également avoir un impact sur le taux de turnover, il n’est également pas négatif, bien au contraire.
- Le contexte sanitaire : la pandémie récente liée au Covid-19 est un facteur qui a un impact à plus ou moins long terme sur la vie des entreprises.
Ce taux peut être un outil pour l’offboarding dans la mesure où il est aussi un indicateur de la santé de l’entreprise et de la qualité du parcours des collaborateurs. Prendre en compte ce taux permet d’anticiper les futurs départs et donc de les soigner au maximum en fonction de leur nature afin de garantir l’intégrité de la marque employeur à la fin du processus.
Ainsi, miser sur un bon offboarding, c’est investir sur le long terme dans l’amélioration continuelle de vos parcours collaborateurs et de votre marque employeur.
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