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"Managers : boostez votre onboarding et management grâce à la connaissance des soft skills de vos recrues"

Onboarding 23 févr. 2022

Quelles compétences privilégier à l’heure du travail en remote ? Les compétences techniques, traditionnellement évaluées durant le processus de recrutement, ou les soft skills ? Le travail en remote a remodelé la façon de travailler, mais surtout la manière d'accompagner un collaborateur à distance. De nouveaux outils sont devenus omniprésents comme Zoom par exemple, et se sont davantage ancrés dans l'organisation du travail, comme Slack ou Microsoft Teams. Les conséquences de cette nouvelle configuration sont nombreuses dans le cadre de l’expérience collaborateur. Mais quand est-il dans le cadre de l'expérience candidat ?

Un changement de paradigme...

Sélectionner le candidat idéal durant le processus de recrutement est une étape aussi décisive qu’incertaine. Pour pallier cette incertitude, nombre de recruteurs se basent exclusivement sur les compétences techniques qui sont considérées comme un gage de performance. En procédant ainsi, il est possible d’évaluer la valeur, à un instant T, qu’un candidat est en mesure d’apporter et le volume de travail qu’il est capable de supporter. Dans l’environnement de travail actuel, favorisé par la généralisation du télétravail, ce paradigme est remis en cause.

En effet, le travail à distance met en lumière les compétences qui jusque-là n’étaient pas exploitées à leur juste valeur : les compétences intra-personnelles et interpersonnelles, plus connues sous le nom de soft skills. Et bien qu’elles soient “douces”, les compétences comportementales comme : l’autonomie, la gestion du temps et la communication sont devenues des compétences indispensables pour toutes les entreprises. Les soft skills ont connu aujourd’hui, un tel engouement, que les recruteurs vous diront qu’elles influencent directement la proposition d’embauche à l’issue du processus.

Pour quelles raisons ? Les soft skills permettent d’évaluer le degré d’alignement du candidat avec les enjeux du poste à pourvoir, l'équipe et surtout la culture d’entreprise. Par exemple :

  • La capacité d’apprentissage sera indispensable pour un growth hacker qui travaille dans un environnement où les outils d’automatisation et les compétences évoluent brutalement.
  • La capacité à être pédagogue sera demandée à un ingénieur pour présenter un logiciel Saas auprès de l’équipe commerciale peu réceptive à un vocabulaire technique.
  • La capacité à être diplomate sera requise si un développeur est amené à donner régulièrement des feedbacks à ses interlocuteurs au cours de projets transverses ayant un impact.

... Mais propice à l’expression du potentiel de chacun

Vous l’aurez compris, la pièce-maitresse dans cette articulation d’engrenages est le manager de l’équipe. C’est lui qui supervisera les missions, chapeautera la collaboration entre les collègues et véhiculera la culture de l’entreprise à son échelle. Pour parvenir à manager dans les meilleures conditions possibles, il peut s’appuyer sur les soft skills du candidat...Et l’incertitude qu’est le recrutement s'éclaircit grâce à l'évaluation des soft skills. Car le manager optimise la fiabilité de ses recrutements (et les rend ainsi moins incertains).

En effet, identifier les soft skills du candidat peut permettre à son futur manager d’adapter son style de management aussi bien à l'égard des missions, de l’équipe que des valeurs de l’entreprise. Il en résulte un employé plus performant et engagé, une intégration au sein de l’équipe facilitée ainsi qu’un sentiment d’appartenance à l’organisation amplifié.

Savoir que Thierry est un futur collaborateur qui va avoir du mal à gérer son stress et ses priorités permettra à Amandine d’agir en conséquence pour éviter tout risque préjudiciable à sa santé mentale ainsi qu'à sa productivité. C’est la raison pour laquelle elle a créé une to-do list hiérarchisée pour l’aider à  gérer son stress et a pris l’initiative d'organiser mensuellement un meeting avec lui pour faire le point.( Aucun stress n’est de mise).

Mais l’intérêt d’évaluer les soft skills ne se cantonne pas aux futures recrues. Ces bénéfices se diffusent à l'ensemble des membres qui y sont reliés. En effet, dans certains cas, il est possible que les soft skills du candidat influencent, voire inspirent ses interlocuteurs. Ainsi ce sont tous les membres de l’équipe qui expriment leur potentiel.

Conclusion

En substance, évaluer les soft skills que vous appréciez à l’égard d’un candidat que vous serez amené à manager dans le cadre du recrutement sera bénéfique pour de nombreuses raisons. Gain de temps, d’économie, d’énergie, propices à la performance et à l’engagement dudit collaborateur... Mais également de vous et des membres de votre équipe, car les soft skills sont transversales ! 😊

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